Après avoir repris espoir, lundi,
dans la deuxième manche de la super-étape, Sébastien Loeb a vu ses
rêves de premier sacre s’envoler lors de la troisième étape du
Dakar.
L’embellie aura été de courte durée pour Sébastien Loeb. Au fond
du trou, dimanche, après la première manche de la super-étape en
raison de problèmes de surchauffe, le pilote alsacien avait
recouvré des couleurs, lundi, dans la deuxième manche. Au point de
n’accuser qu’une quinzaine de minutes de retard sur les
leaders.
Mais l’ancien roi du WRC a une nouvelle fois été rattrapé par la
malédiction qui lui colle aux basques sur le Dakar. A l’attaque dès
l’entame de la troisième étape, Sébastien Loeb est parti à la faute
au 12e kilomètre, son Dacia Sander s’envolant et partant
en tonneaux. Le natif de Haguenau et son copilote, Fabian Lurquin,
ont néanmoins pu rapidement repartir et son débours n’était que de
huit minutes au premier pointage, après 36 kilomètres.
Plus d’une heure de retard pour Sébastien Loeb
Las, la Dancia Sandrider en a été quitte pour une nouvel arrêt
après 63 kilomètres et le retard affiché après 118 kilomètres
flirtait avec les 50 minutes. Au final, Sébastien Loeb a terminé
avec plus d’une heure de retard sur le vainqueur du jour, le jeune
Sud-Africain Saood Variawa, devenu à 19 ans le plus jeune vainqueur
d’étape de l’histoire. Cette fois, la note semble trop salée pour
permettre à Sébastien Loeb de croire à un retour aux
avant-postes…
Au classement général, un autre Sud-Africain, Henk Lategan,
pointe en tête du général, avec un peu plus de sept minutes
d’avance sur Nasser Al-Attiyah tandis que Sébastien Loeb est
désormais 16e avec près d’une heure et quart de
retard.
« C’est la vie, c’est comme ça, devait-il lâcher à
l’arrivée. Au départ de la spéciale, il y a une saignée que je
ne vois pas (…) et la voiture retombe sur le côté et on fait deux
tonneaux et on déjante deux pneus. Je pense que c’était une
saignée, mais en biais. Ca a mis un coup de raquette de travers et
c’est parti, voilà. Je ne l’ai pas vue moi en fait, je l’ai vue
quand j’étais dessus, mais on le voit à la vidéo. Quand tu as
l’arrière en l’air, tu ne peux rien faire. On a atterri sur le
flanc. Ce n’est pas que l’on préfère, c’est sûr, c’est
compliqué. Hier (lundi) déjà, ce n’était pas simple. On perd
une heure, là, nous voilà à une heure vingt. »
Adrien Van Beveren est tombé
Chez les motards, c’est l’Espagnol Lorenzo Santolino qui a créé
la surprise en enlevant cette troisième étape, le pilote de la
marque française Sherco devançant le Sud-Africain Bradley Cox (KTM)
de 1’21 et Ricky Brabec (Honda) de 4’01. Parti devant, l’Australien
Daniel Sanders a connu une journée difficile, concédant près d’un
quart d’heure sur la ligne d’arrivée. Au classement général, il ne
compte plus que 1’57 et 2’05 d’avance sur Skyler Howes (Honda) et
de Ross Branch (Hero).
Victime d’une chute, Adrien Van Beveren a limité les dégâts,
terminant à la 12e place avec 7’03’’ de retard de
la spéciale et pointant désormais à la huitième place au classement
général à plus d’un quart d’heure de retard.
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