Yoka veut « faire partie de la nouvelle génération »

Le mois prochain, Tony Yoka disputera le dernier combat de son
contrat avec Canal +. Un contrat de quinze combats pour un
montant estimé à 8 millions d’euros signé dans la foulée de son
titre olympique à Rio en 2016. Le Français était alors prêt à
combattre les plus grands boxeurs de la catégorie des lourds, pour
les plus belles ceintures. Mais il est tombé de haut. Après onze
victoires face à des combattants sans grandes références, Tony Yoka
a subi trois défaites d’affilée, et a dû aller se reconstruire à
Londres. Il a remporté deux combats dans l’anonymat total en
juillet et septembre 2024, et le voici prêt pour un nouveau gros
combat en France, face à un adversaire dont le nom sera
prochainement dévoilé.

Dans une interview accordée à L’Est Républicain lors
d’un passage à Nancy, l’ancien champion olympique révèle qu’il
s’entraîne en France depuis quelques semaines, avec Mariano
Gonzalez, son coach à l’époque des Jeux de Rio. Il explique
également qu’il a pris pas mal de poids : « J’ai beaucoup
travaillé physiquement en 2024. Notamment pour prendre du poids.
J’ai pris un peu plus de dix kilos et je me sens bien sur le ring.
La catégorie des poids lourds a changé. Avant, tout le monde
tournait autour des 110, 112 kilos. Aujourd’hui, on est plutôt à
125, 127… »

Yoka : « J’ai encore
de belles années devant moi« 

Le boxeur, qui fêtera ses 33 ans au mois d’avril, a déjà connu
beaucoup de hauts de bas dans sa carrière, mais estime qu’elle
n’est pas encore terminée. Selon lui, il y a une place à prendre
chez les lourds. « Ça va être une belle année !, annonce-t-il.
Il y a beaucoup de projets, plusieurs pistes, mais je ne peux pas
en parler pour l’instant. Le fait est qu’une génération arrive sur
la fin : Fury (36 ans, qui a annoncé sa retraite le mois dernier,
ndlr), Joshua (35 ans) et d’autres… Ça laisse la place à la
nouvelle génération, dont je veux faire partie. J’ai encore de
belles années devant moi. » Le combat du mois de mars
permettra déjà d’en savoir plus sur son état de forme.