UTS: Monfils est séduit
Au même titre qu’Ugo Humbert,
Gaël Monfils fera partie des concurrents en lice ce week-end pour
le retour aux affaires de l’UTS, dans le cadre exceptionnel des
Arènes de Nîmes. Le vétéran français, déjà vainqueur de l’épreuve,
ne cache qu’il adore tout particulièrement le format, même s’il lui
demande beaucoup d’efforts.
Pour deux de nos chefs de file, la saison sur terre battue
débutera ce week-end dans… les Arènes de Nîmes. C’est en effet dans
ce cadre exceptionnel que l’UTS reprendra ses droits, dans cet
endroit historique du Gard qui accueillera du tennis pour la
première fois depuis trente ans. Ugo Humbert et Gaël Monfils ont
répondu à l’invitation des organisateurs à l’aube du Masters 1 000
de Monte-Carlo, qui débutera la semaine prochaine. Les premiers
entraînements leur ont donné raison.
« J’ai découvert hier (jeudi) et le court est juste
incroyable. Il n’a aucun faux rebond et c’est vraiment très
agréable de jouer là. Je n’avais jamais joué dans un endroit aussi
beau et l’ambiance va être vraiment grandiose car le stade sera
plein », savoure Humbert, particulièrement heureux au micro de
La Chaîne L’Equipe de renouer avec ce concept créé en 2020 par
Patrick Mouratoglou qui présente notamment la particularité de se
jouer sans deuxième balle ni let au service, avec des cartes bonus
ainsi qu’un filet différent pour un match qui dure une heure au
maximum. « J’adore le format, c’est très dynamique et ça
change un peu de ce que l’on peut retrouver le reste de la saison
(…) En plus, c’est vraiment une préparation incroyable pour
commencer la saison sur terre ». Un sentiment partagé par
Monfils, lui aussi subjugué par les lieux. « C’est sublime,
vraiment. Pouvoir jouer dans un monument historique, c’est
incroyable ».
Monfils : « Ce
week-end, c’est sérieux »
Déjà vainqueur de l’épreuve, le vétéran français, interrogé lui
aussi sur La Chaîne L’Equipe, se réjouit lui aussi à
l’idée de retrouver ce schéma parfait pour « attirer de
nouveau spectateurs qui consomment plus rapidement le sport »
dont il raffole. « C’est vraiment un show, avec un bruit
constant, de la musique. Mais c’est surtout ce format très rapide
avec très peu de temps de pause (…) C’est une expérience
particulière mais que j’adore », avoue « La Monf »,
sans cacher que « l’UTS (l’) aide sur certaines choses ».
Des aspects qui lui sont bien spécifiques. « Je ne suis pas un
joueur qui joue sur chaque point, je le dis depuis longtemps, mais
j’aime bien choisir quand j’ai envie d’en mettre plus, ou d’être
plus défensif ou attaquant et l’UTS m’oblige à une certaine
rigueur, parce que si tu ne joue pas chaque point, ça devient
beaucoup plus dur. » Ce qui n’empêche pas le fraichement
huitième de finaliste à Miami d’y laisser beaucoup d’énergie.
« Je souffre un peu, car ça demande beaucoup de
concentration, surtout physiquement. Mais c’est sûr que c’est un
format qui me correspond très bien. » Habituellement, Monfils
ne pense qu’à prendre du plaisir lorsqu’il se produit à l’UTS. Ce
week-end, à Nîmes, son objectif sera bien différent, avec le
Masters 1 000 de Monte-Carlo programmé dans la foulée. « Ce
week-end, c’est sérieux, parce qu’il y a Monaco juste
derrière », rappelle l’ancien numéro 6 mondial, qui sera
d’ailleurs accompagné sur le banc de son entraîneur Mikaël
Tillström alors que le format lui permet de convier à ses côtés qui
il souhaite.
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