Une taupe à l’OM, De Zerbi vide son sac
L’entraîneur de l’OM, Roberto De
Zerbi, a identifié l’origine des fuites sur les tensions entre ses
joueurs et lui.
« Je suis très heureux d’être l’entraîneur de Marseille
parce que j’adore les polémiques. » À sa manière, Roberto
De Zerbi a répondu en conférence de presse aux questions sur les
tensions existant entre son effectif et lui, depuis la défaite
concédée par l’OM à Reims (1-3) le week-end dernier en Ligue 1.
« Dire que les joueurs sont contre moi, c’est
faux », a affirmé l’entraîneur italien, qui reconnaît
avoir « mal vécu cette semaine, comme tout le
monde ».
« Je savais que ça allait sortir et je sais sûrement
qui vous raconte les choses, je sais les sources, a ajouté le
coach olympien, sans citer le nom de la taupe marseillaise. Si
j’avais pensé à ne pas le faire sortir, j’aurais pu travailler de
manière traditionnelle, sans rien risquer. Il faut que je m’expose,
je prends des risques. Et après, ma mère m’appelle au téléphone et
me demande ce qu’il s’est passé, je passe pour un criminel, un
délinquant. »
Toute cette agitation, alors que les Olympiens ont certes perdu
leur deuxième place au profit de Monaco mais restent en course pour
décrocher une qualification en Ligue des champions avant de
recevoir Toulouse dimanche soir, agace Eric Di Meco. Sur RMC,
l’ancien défenseur de l’OM a apporté son soutien au technicien
transalpin. « Ces polémiques sur l’entraîneur, ça commence à
me gonfler », a lâché le champion d’Europe 1993.
Di Meco vole au secours de De Zerbi
« Moi, j’ai connu un football où l’entraîneur n’avait
pas autant d’importance que ça. (…) Et les joueurs faisaient le job
sur le terrain, a-t-il ajouté. Il y a deux ans, il y avait
eu une fronde des joueurs en début de saison parce que
l’entraînement était trop dur avec (Igor) Tudor. Les mecs étaient
allés pleurer devant le président parce que c’était trop
difficile. » Une situation qui le navre, les joueurs
étant à ses yeux tout autant responsables.
« Je veux bien qu’on tape sur le coach mais les joueurs
doivent avoir acquis le minimum sur ce qu’il y a à faire sur un
terrain, a-t-il poursuivi. Quand même… Tu joues une place
en Ligue des champions: tu ne l’as jamais fait dans ta vie, ou une
seule fois, et tu n’as pas envie la semaine à l’entraînement ?
Et tu marches sur le terrain quand il faut gagner le match ?
Et moi on m’explique que c’est la faute de l’entraîneur,
ça ? »
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