Rotterdam: Alcaraz a remis ça !

Carlos Alcaraz se rapproche lentement mais sûrement d’une
première finale cette saison. Enfin, sûrement, façon de parler
uniquement. Car l’Espagnol ne s’est pas éternisé sur le court pour
se défaire de ses deux derniers adversaires en date, cette semaine
à Rotterdam. Alors, certes, le numéro 3 mondial avait quelque peu
souffert (et pris son temps) pour se défaire lors de son entrée en
lice du Néerlandais Botic van de Zandschulp (en trois sets : 7-6,
3-6, 6-1) mardi dernier pour son premier match depuis sa défaite
contre Novak Djokovic à l’Open d’Australie.

En revanche, depuis, le protégé de Juan Carlos Ferrero s’est de
nouveau mué en rouleau compresseur. Et qu’il s’agisse de l’Italien
Andrea Vavassori jeudi ou de son compatriote Pedro Martinez
vendredi en quarts de finale pour retrouver à l’arrivée le dernier
carré dans un tournoi pour la première fois depuis son titre à
Pékin en octobre dernier (et également son dernier trophée), aucun
n’a existé face à un « Carlitos » impitoyable et
aucunement partageur. Comme un symbole de la montée en puissance de
l’Espagnol, qui a très vite retrouvé son meilleur tennis après ces
débuts poussifs de mardi, Alcaraz a étrillé Vavassori comme son
compatriote Martinez sur le même score : 6-2, 6-1.

Retrouvailles avec Rublev
au programme pour Alcaraz ?

Seule différence : il a pris quelques minutes supplémentaires
vendredi pour valider son billet pour le tour suivant qu’il ne lui
avait fallu de temps au match d’avant pour balayer l’Italien. Plus
qu’à une victoire (il s’agirait déjà de sa huitième en 2025) de sa
première finale de l’année, le finaliste malheureux des Jeux
Olympiques de Paris 2024 en août dernier dans la capitale, où il
avait buté comme à Melbourne sur Djokovic, l’ancien numéro 1
mondial sera opposé en demi-finales au vainqueur du match opposant
le Russe Andrey Rublev au Polonais Hubert Hurkacz. Il avait battu
le premier en deux sets (6-3, 7-6) lors du dernier Masters. Le
numéro 10 au classement avait toutefois laissé passer deux
occasions de pousser Alcaraz à une troisième manche.