Pourquoi le prince William supporte Aston Villa
Le prince William est bien
présent dans les travées du Parc des Princes ce mercredi soir pour
supporter Aston Villa. Mais pourquoi supporte-t-il les
Villans ?
Dès que ses obligations le lui permettent, le prince William,
héritier du trône d’Angleterre, aime à se rendre à Villa Par pour
supporter son équipe de cœur: Aston Villa. Forcément, l’intéressé
ne pouvait manquer le rendez-vous du club de Birmingham avec le
PSG, ce mercredi en quart de finale aller de la
Ligue des champions. Mais d’où lui vient donc cette
passion pour les Villans ?
« King Charles, prince à l’époque, est un jour venu à
Villa Park pour ouvrir une nouvelle tribune, narre l’historien
du club Colin Abbott. Selon certains, on donna à Charles un
t-shirt de Villa pour William, qui est ainsi devenu fan. A l’école,
tout le monde était pour Liverpool ou Manchester United, il voulait
quelque chose de différent. Il vient régulièrement au stade, comme
Tom Hanks… »
Natif de Londres, William a passé l’essentiel de sa vie dans la
capitale et n’a pas connu l’heure de gloire d’Aston Villa,
vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions – l’ancêtre de
la Ligue des champions – en mai 1982, un mois avant sa naissance.
« Il y a longtemps, à l’école, je me suis mis au football,
à fond. Je cherchais un club à soutenir, et tous mes amis à l’école
étaient soit des fans de Manchester United, soit des fans de
Chelsea, confie-t-il à la BBC. J’avais des amis de la
famille qui m’ont emmené à mon premier match d’Aston Villa quand
j’étais plus jeune, car ce sont de grands fans de Villa. C’était
contre Bolton. J’étais assis dans les tribunes avec mon bonnet et
je me souviens que Paul Merson jouait pour Villa à l’époque. Je ne
voulais pas suivre les équipes ordinaires, je voulais avoir une
équipe qui soit plus au milieu du tableau, qui puisse me procurer
des moments de montagnes russes émotionnelles, plus
intenses. »
Les superstitions du prince William
Las pour William, Villa n’a rien remporté depuis la Coupe de la
Ligue en 1996. Et c’est dans l’épreuve que sa ferveur s’est
renforcée, quand le club a été relégué en deuxième division en
2016. « Je ne me suis pas trop impliqué au début. Mais la
relégation m’a rendu encore plus intéressé,
étrangement. » Au point d’impliquer toute sa petite
famille. « Si je suis seul à la maison avec les enfants,
je ne prends pas de pinte avant le match, mais je suis un peu
superstitieux sur l’endroit où je m’assois quand je regarde la
partie, avoue-t-il. Si nous ne nous en sortons pas très
bien, je commence à me déplacer assez rapidement dans la maison et
je mets les enfants dans différentes positions en espérant que cela
va faire tourner la chance… »
Une méthode qui a visiblement convaincu son fils aîné, George,
qui l’a accompagné aujourd’hui à Paris pour assister à ce quart de
finale aller de C1. « Où qu’il soit, quand Aston Villa
joue, il arrête tout pour suivre le match », souffle l’ancien
rugbyman Mike Tindall, qui a intégré la famille royale en épousant
la petite-fille de la défunte reine Elisabeth II, Zara Phillips. «
Evidemment, ils voient à quel point je suis passionné et ils
regardent les matches avec moi, glisse William à propos de ses
enfants. J’essaie de partager un peu cet amour. Ils portent des
maillots de Villa et me demandent de venir aux matches avec
eux. »
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