Paris Grand Slam, c’est l’hécatombe
La liste des forfaits pour le
Paris Grand Slam, programmé les 1er et 2 février prochains, paraît
chaque jour un peu plus longue. A ce jour, des médaillés olympiques
des Jeux de Paris 2024 cet été, seuls Shirine Boukli et Maxime-Gaël
Ngayap Hambou seront présents.
Si cela continue, le Paris Grand Slam va devoir se passer de
toutes les stars françaises initialement annoncées. Plus les jours
passent et plus la liste des forfaits pour l’événement – le plus
prestigieux pour le judo depuis les JO de Paris 2024 cet été –
s’allonge. Vingt-quatre heures après que Clarisse Agbegnenou et
Romane Dicko, qui ne s’estiment pas encore prêtes à défendre leurs
chances sur pareil rendez-vous, ont renoncé, d’autres noms sont
encore venus s’ajouter à ceux déjà certains de ne pas être de la
partie, dont la superstar Teddy Riner, dont le forfait est connu
depuis décembre dernier.
Ainsi, chez les hommes, Lucas Mkheidze et Joan-Benjamin Gaba,
qui avaient également fait partie des Français ayant décroché une
médaille lors des Jeux de Paris 2024 (les deux en argent, chez les
-60 kg pour Mkheidze, dans la catégorie des -73 kg pour Gaba),
manqueront eux aussi à l’appel. Ce qui fait qu’à ce jour, des dix
médaillés tricolores des JO, seules deux devraient disputer ce
Paris Grand Slam à l’Accor Arena pour lequel tous les billets ont
déjà été vendus.
Seuls Boukli et Ngayap
Hambou…
Il s’agit de Shirine Boukli, qui avait débloqué le compteur des
Bleues dans la capitale en août dernier (chez les – de 48 kg) et de
Maxime-Gaël Ngayap Hambou, médaillé de bronze en moins de 90 kg
avant d’être sacré ensuite avec l’équipe de France par équipes. En
espérant pour l’organisation et Stéphane Nomis, le président de la
Fédération française de judo, que l’hécatombe s’arrête là.
Déçu pour les spectateurs ayant prévu de venir assister au
rendez-vous, le patron du judo français comprend néanmoins les
champions. « Je suis déçu pour le public parisien qui n’aura
pas ses champions. Mais nos athlètes ont une durée de vie limitée,
il faut leur laisser un peu de temps », analyse Nomis,
interrogé sur RMC à quinze jours de l’événement, qui ne
devrait pas sonner le creux en dépit de cette pluie de
forfaits.
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