Lewis Hamilton, le verdict tombe
Débarqué chez Ferrari cet hiver,
Lewis Hamilton a déjà totalement conquis Frédéric Vasseur, le
patron de la Scuderia.
L’équipe Ferrari est repartie de Shanghai avec un gout amer en
bouche. Conséquence de la disqualification de Charles Leclerc et de
Lewis Hamilton à l’issue du Grand Prix de Chine alors que les
deux pilotes de la Scuderia avaient terminé aux 5e et
6e places après s’être touchés au départ.
Tout n’était toutefois pas à jeter pour Frédéric Vasseur, le
patron de l’écurie, notamment en raison de la victoire de Lewis
Hamilton lors de la course sprint. « c’était l’une des
plus grosses dominations qu’on ait eues. Finir avec sept secondes
sur le deuxième au bout d’une course qui fait le tiers d’un GP, ça
répond un peu aux questions et aux doutes », a-t-il ainsi
souligné dans une interview à L’Equipe, ce jeudi.
Le directeur de Ferrari a également livré son regard sur les
premiers mois de Lewis Hamilton à la Scuderia, vingt ans après
avoir été à ses côtés alors que le pilote britannique évoluait en
GP2. « On change tous en vingt ans mais la caractéristique
commune entre le Lewis d’aujourd’hui et le Lewis d’il y a
20 ans c’est qu’il est archi-exigeant. Le premier à aller
courir le matin, le premier à faire du sport », a-t-il
souligné.
Lewis Hamilton victime d’une injustice
« C’est sa marque de fabrique et il l’a conservée. Et
en étant exigeant avec lui-même, il est aussi archi-exigeant avec
tout le monde. Il possède cette capacité à pousser un peu tout le
monde. Quand on parle de performance de pilote, ce n’est pas juste
de freiner tard au virage huit », a-t-il poursuivi,
ajoutant : « Lewis peut extraire le maximum de
tous les gens qui l’entourent parce qu’il est exigeant avec
lui-même et que ça passe très bien quand il est exigeant avec les
autres. Cela nous permet aussi de changer de
vision. »
L’ingénieur français a d’ailleurs fustigé les critiques dont a
été victime le septuple champion du monde en raison de son âge.
« Reconnaissez que certaines critiques ont été… (il
hésite) très dures. Penser qu’Hamilton est usé, périmé, c’est
rude. Et en plus c’est faux. Regardez sa dernière course de l’an
dernier, il part seizième et finit quatrième en dépassant son
équipier », a-t-il lancé.
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