Le Tour de France à 23 équipes ?

Une 23eme équipe dans les trois grands Tours dès cette année ?
Selon les informations de l’AFP, l’Union cycliste
internationale (UCI) devrait officialiser cette possibilité, dès ce
mercredi, du côté d’Aigle en Suisse, où est situé son siège. Dans
un premier temps, un vote du Conseil du cyclisme professionnel est
prévu. Il faudra ensuite que cette décision soit entérinée par le
Comité directeur de l’UCI. Ce qui devrait être, selon
l’AFP, une simple formalité.

Cela fait des semaines que cette décision est très
attendue, notamment chez les organisateurs du Tour de France, du
Tour d’Espagne et du Tour d’Italie. En sachant que
l’édition 2025 du Giro s’élance dans 47 jours. Christian Prudhomme,
le directeur du Tour de France, s’est montré confiant, auprès de
l’AFP : « On n’est pas trop inquiets, car la demande
est portée par les trois associations officielles. » Ces
dernières représentent les équipes (AIGCP), les organisateurs
(AIOCC) mais également les coureurs (CPA). Même si cette décision
semble donc être particulièrement attendue, cela ne veut pas
forcément dire qu’elle est acceptée par tout le monde.

Une décision pas acceptée par
tous

A ce sujet, Prudhomme a d’ailleurs ajouté : « Ca ne veut
pas dire que tout le monde est d’accord. Mais il y a une majorité
d’équipes qui le souhaitent. » Le patron de la Grande Boucle
est l’un des douze membres qui composent le Conseil du cyclisme
professionnel et sera donc amené à voter ce mercredi. Si cette
décision est bien entérinée, alors le peloton, dans les trois
grands Tours, passerait de 176 à 184 coureurs. Cela entraînerait un
souci de sécurité selon certains. A l’image de Richard Plugge.

Le patron de Visma-Lease a bike, qui a jugé
« incroyable qu’on change les règles au milieu de la
partie », est donc clairement opposé à cette idée,
comme il l’a confié auprès du média flamand Sporza : « On a
besoin de plus de sécurité dans le peloton et là on nous dit qu’on
ajouterait huit coureurs, je trouve ça étonnant. » En 2017,
les trois grands Tours avaient décidé de faire passer les équipes
engagées de neuf à huit coureurs. L’idée était de dynamiser les
courses mais également d’en renforcer la sécurité.