Euroligue: Monaco frappe fort, l’ASVEL s’enfonce

Entre une équipe de Monaco qui marquait plutôt le pas ces
derniers temps en Euroligue et la grosse armada de Fenerbahçe qui
restait sur trois victoires et n’avait perdu que deux fois sur ses
douze dernières sorties, la balance semblait davantage pencher du
côté du dauphin de l’Olympiakos avant les retrouvailles entre les
deux équipes, ce jeudi soir pour le compte de la 30e journée et
trois mois après que les Monégasques a donné la fessée (99-69) aux
Turcs sur leur parquet d’Istanbul. De nouveau, comme au match
aller, ce sont pourtant les joueurs de la Principauté, entraînés
depuis par la légende grecque Vassilis Spanoulis, qui ont réussi
l’exploit de tenir en respect les deuxièmes du classement.

Cette fois, la Roca Team n’a pas balayé le Fener, mais elle a
néanmoins assuré l’essentiel en ajoutant dans son escarcelle une
nouvelle victoire (91-82) qui lui permet de conserver sa place dans
le Top 4 (à la 4e place) avant la prochaine journée, qui verra
Monaco se produire de nouveau devant son public, mardi contre
Kaunas. Les doubles champions de France, déjà devant à la pause
(47-43), le doivent essentiellement à leur joueur vedette Mike
James, auteur d’un match dont il a le secret jeudi (29 points, 6
passes) et qui a pu compter de surcroît sur l’appui d’un Daniel
Theis lui aussi très bon (15 points, 7 rebonds) pour ses débuts
européens sur le parquet de la salle Gaston-Médecin.

L’ASVEL continue de
s’enfoncer…

L’ASVEL, de son côté, défiera dans le Rhône le terrible et
redoutable leader qu’est l’Olympiakos d’Evan Fournier. Avec
l’objectif de ne pas enregistrer une huitième défaite de rang.
Jeudi soir, en dépit d’une belle réaction après un premier
quart-temps catastrophique de leur part (32-10 pour les
Madrilènes), les Villeurbannais, d’entrée plombés par leur entame
cauchemardesque, ont en effet perdu leur septième match de suite en
Euroligue en s’inclinant (81-70) sur le parquet du Real Madrid, qui
devançait de trois places uniquement au classement avant cette
rencontre (six les spéarent désormais) les hommes de Pierric
Poupet, qui n’ont maintenant plus gagné depuis le 24 janvier.

Une fois de plus, Théo Maledon le premier (25 points, 5 passes)
a excellé individuellement pour tenter de remettre son équipe sur
le droit chemin. Cela n’a malheureusement pas suffi là encore face
à ces Madrilènes emmenés, eux, par leur pivot cap-verdien Walter
Tavares, monstrueux jeudi (23 points, 6 rebonds, 2 passes). L’ASVEL
ne peut pas en dire autant.