Élodie Clouvel se met à nu
Double vice-championne olympique
de Pentathlon moderne, Élodie Clouvel a décidé de se raconter dans
une vidéo.
Comme tant d’autres athlètes français engagés sur les Jeux
olympiques de Paris 2024, Élodie Clouvel a brillé. Déjà médaillée
d’argent en 2016 du côté de Rio, la spécialiste du pentathlon
moderne a remis le couvert l’été dernier en France pour s’offrir sa
deuxième médaille d’argent sur des JO. Une énorme performance pour
la native de Saint-Priest-en-Jarez, huit ans après avoir reçu sa
première breloque, elle qui est passée par des moments compliqués
qu’elle a souhaité raconter.
C’est au travers d’une vidéo qu’Élodie Clouvel a pu se raconter.
Un portrait intime faisant partie de la série
« Focus », produite par La Baronne et initiée
par l’escrimeuse tricolore Ysaora Thibus. Invitée ce lundi sur la
chaîne L’Équipe, Élodie Clouvel a expliqué sa démarche.
« C’était très important pour moi parce que c’est la
première fois que je me raconte en profondeur, que je suis
totalement moi-même dans un documentaire, que je montre aussi mes
faiblesses, mes fêlures, ma vulnérabilité et que je me mets un
petit peu à nu. Mais j’étais en confiance (…). »
« J’ai pleuré »
L’athlète a notamment évoqué un douloureux épisode avec une
fausse-couche vécue deux mois après les JO de Tokyo 2020. S’en est
suivi une période compliquée pour elle mentalement. Mais
Élodie Clouvel a su alors faire les bons choix et
s’entourer des bonnes personnes pour remonter à la surface.
« J’ai fait une fausse-couche après Tokyo et derrière j’ai
pris la décision de me concentrer sur ma préparation jusqu’à Paris.
Ce que j’ai voulu dire, c’est que la petite âme qui est arrivée et
qui est repartie, elle m’a montré le chemin, elle m’a aidé. Je
pense que ça m’a guidée sur plein de choses, même si sur le moment
ça a été très difficile. »
Élodie Clouvel a enfin expliqué qu’elle avait accepté de se
livrer ainsi afin d’aider d’autres personnes : « J’avais à
cœur de libérer la parole sur ce sujet-là, de pouvoir parler de mon
histoire et aider certaines femmes, que ça fasse écho chez
d’autres. La première fois que j’ai vu le documentaire fini, j’ai
pleuré. […] J’ai vu toute mon histoire se dérouler dans ma tête et
ça a été hyper libérateur. […] Aujourd’hui je n’ai plus peur d’être
moi-même. »
https://www.sports.fr/wp-content/uploads/2025/01/Elodie-Clouvel.jpg