Elite: Des affluences historiques cette saison en France

Les Français aiment de plus en plus le basket ! Cela s’est vu
l’été dernier pendant les Jeux Olympiques, cela s’est vu la semaine
passée lors des deux NBA Paris Games. Et cela s’est vu entre les
deux, lors de la phase aller des deux championnats professionnels,
la Betclic Elite et la Pro B. La Ligue nationale de basket a
communiqué ce lundi les chiffres d’affluence de la première moitié
de la saison, et ils sont tout simplement historiques. En
effet, près d’un million de spectateurs ont assisté à au moins un
match cette saison, soit une augmentation de 7% par rapport à la
saison passée. En Betclic Elite, les clubs ont évolué
devant ses salles remplies à 93% (contre 85% la saison passée à
même époque), soit une affluence moyenne de 4047 spectateurs.

La palme revient à l’ASVEL, avec ses 6 346 spectateurs de
moyenne, dont un pic à 11 675 spectateurs pour le match contre
Paris (record de la saison) à la LDLC Arena. Paris, justement, et
son Adidas Arena, suivent au classement de l’affluence moyenne (6
023), devant Nancy (5 829), Strasbourg (5 722) et Le Mans (5 236),
alors que le champion de France Monaco doit se contenter d’une
moyenne de 2 410 et de l’antépénultième place de ce classement.
Gaston-Médecin est même la salle au plus petit taux de remplissage
(67%). Au contraire, le promu La Rochelle peut se féliciter d’avoir
un taux de remplissage de 100% (comme Cholet, Bourg-en-Bresse et
St-Quentin), mais il faut dire que les Maritimes ont la plus petite
salle (1 677 spectateurs de moyenne).

Orléans survole la Pro B avec sa
Co’Met

En Pro B, la moyenne de spectateurs est de 2 645 lors de la
phase aller et un taux de remplissage jamais vu de 72%. Grâce à sa
Co’Met, Orléans est largement en tête du classement, avec une
affluence moyenne de 6 747, devant Boulazac (4 145) et Caen (4
080). Le match Orléans – Poitiers est celui qui a attiré le
plus de spectateurs : près de 10 000 ! « Les chiffres sont
exceptionnels et démontrent que la Betclic Élite est passée dans
une autre dimension. Nous avons des clubs dominants en Europe, des
bastions qui se renforcent et agrandissent leurs salles pour
répondre à la demande d’un nouveau public, plus féminin, plus jeune
et plus familial. C’est remarquable de voir que le travail
entrepris par nos clubs trouve une traduction concrète avec de plus
en plus de gens attirés par le spectacle total qui est proposé et
par l’intensité des matches. C’est un encouragement à continuer et
à accélérer notre transformation pour occuper toute notre place
dans le secteur du divertissement », s’est réjoui le directeur
général de la LNB Fabrice Jouhaud.