Dicko et le blues post-JO

L’après-Jeux Olympiques n’est pas toujours évident pour
les athlètes. C’est ce qu’a pu vivre Romane Dicko à
l’issue de Paris 2024, qu’elle a conclu avec deux médailles autour
du cou. « Ce n’était pas une période hyper simple
l’après-JO, a admis la judokate tricolore dans un
entretien accordé ce dimanche à la radio RMC. De
comprendre que c’est terminé, que c’est de l’histoire ancienne, ça
fait mal. »

Si elle a participé au titre olympique conservé par l’équipe de
France, la native de Clamart a vécu comme un déchirement sa défaite
en demi-finale chez les plus de 78kg, tournoi qui s’est achevé par
une médaille de bronze insuffisante pour la consoler. «
Pendant des années, on a couru derrière cet objectif puis,
pour moi, le 3 août, c’était fini, a ajouté Romaine Dicko.
Après les JO, c’est une période où tu n’as plus rien, tu
n’as plus cette effervescence du sport, tu es seul, plus
d’entrainements qui rythment les journées. »

Dicko : « J’ai encore faim de
titres »

La Tricolore concède n’avoir jamais vécu des moments où elle
n’avait pas de but, sans savoir quoi faire. Mais, très
rapidement, l’esprit de compétition a repris le dessus avec
l’horizon Los Angeles 2028 qui est apparu. Une nouvelle
page qu’elle a entamé en remportant la Ligue des Champions avec son
club du PSG Judo et un certain Teddy Riner. « J’ai encore
faim de titres, de médailles, j’ai envie d’avoir des choses qui
vont me rassurer pour être sur la plus haute marche à LA
», a affirmé Romane Dicko, qui concède que « ce n’est que dans
quatre ans ».

Si elle fait d’un premier titre olympique la priorité, la
Francilienne ne compte pas se focaliser uniquement sur ça. «
J’ai qu’un seul titre mondial, j’ai envie d’en avoir
d’autres, j’ai encore des championnats d’Europe à aller
chercher », a-t-il conclu. Ayant « envie de (s)’éclater en
reprise », la Tricolore pourra s’étalonner dès le mois de février
avec le Paris Grand Slam.