De Zerbi et Genesio, des salaires qui détonnent

De Zerbi et Genesio, des salaires qui détonnent

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Les salaires des entraîneurs
officiant en Ligue 1 révélés laissent apparaître deux exceptions
qui interpellent.

Comme chaque année, le journal L’Equipe a levé le voile sur les
salaires des acteurs principaux de la Ligue 1,
mettant au jour ainsi
de grandes disparités
et quelques exceptions
confirmant la règle. Cette saison, une hausse globale des
émoluments est à noter chez les entraîneurs, de l’ordre de 15 à
20%. L’arrivée en France de Roberto De Zerbi, sur le banc de l’OM,
n’est pas étrangère à ce constat.

Le stratège marseillais est en effet devenu le deuxième
technicien le mieux payé de l’élite – et de loin – avec une
rémunération brute de 550 000 euros par mois. C’est bien
en-deçà du million touché mensuellement par son homologue parisien
Luis Enrique bien sûr mais c’est aussi largement supérieur aux
émoluments du troisième homme sur le podium: le Lyonnais Paulo
Fonseca et ses 320 000 euros mensuels.

Parmi les Olympiens, Roberto De Zerbi peut du reste se targuer
d’avoir le meilleur salaire du vestiaire, devant ses cadres du
milieu de terrain que sont Adrien Rabiot et Pierre-Emile Höjbjerg,
qui pour leur part émargent à 500 000 euros brut. C’est
également vrai pour Bruno Genesio au Losc. L’ancien Lyonnais et
Rennais touchant dans le Nord 220 000 euros chaque mois, quand
la star de l’effectif Jonathan David « se contente » de
187 500 euros.

Des salaires limités pour Still, Beye ou encore Gasset

A contrario, l’on peut noter les cas du Lensois Will Still ou du
Stéphanois Eirik Horneland qui, avec 100 000 et 45 000
euros de salaire mensuel brut respectivement, ne figurent même pas
dans le Top 10 de leurs vestiaires. Habib Beye à Rennes
(90 000 euros) et Jean-Louis Gasset à Montpellier (20 000
euros) sont eux sous le seuil du salaire moyen observé au sein de
leurs clubs (150 000 euros au Stade Rennais ; 75 400
euros au MHSC).

Le Rémois Samba Diawara est aussi dans ce cas, lui qui perçoit
16 000 euros par mois quand la moyenne de l’équipe champenoise se
situe à 32 300 euros. L’intéressé, qui ne possède pas encore le
diplôme d’entraîneur requis, a gardé sa rémunération d’adjoint
alors que Luka Elsner, remercié le 3 février dernier, percevait
70 000 euros. A noter que le salaire minimum brut défini par
l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs, est de 17 920 euros
pour un entraîneur en Ligue 1.

Les salaires des entraîneurs officiant en Ligue
1

1. Luis Enrique (Paris) : 1 000 000 €
2. Roberto De Zerbi (Marseille) : 550 000 €
3. Paulo Fonseca (Lyon) : 320 000 €
4. Adolf Hütter (Monaco) : 250 000 €
5. Bruno Genesio (Lille) : 200 000 €
6. Franck Haise (Nice) : 200 000 €
7. Liam Rosenior (Strasbourg) : 150 000 €
8. Antoine Kombouaré (Nantes) : 100 000 €
9. Will Still (Lens) : 100 000 €
10. Habib Beye (Rennes) : 90 000 €
11. Eric Roy (Brest) : 70 000 €
12. Christophe Pélissier (Auxerre) : 70 000 €
13. Carles Martinez Novell (Toulouse) : 70 000 €
14. Eirik Horneland (Saint-Etienne) : 45 000 €
15. Didier Digard (Le Havre) : 40 000 €
16. Alexandre Dujeux (Angers) : 35 000 €
17. Jean-Louis Gasset (Montpellier) : 20 000 €
18. Samba Diawara (Reims) : 16 000 €

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